Soulèvement populaire

Vu que je gagne 3 fois plus que toi, quand je te soulève, est-ce qu’on peut dire que c’est un soulèvement populaire?

Et quand tu payes pour les sorties, est-ce que c’est le ruissellement qui fonctionne enfin?

Et quand je te suces, est-ce que c’est un prélèvement à la source?

Quand je te baise et que je t’appelle ma petite pute, c’est quoi? Du capitalisme sauvage?

Peut-être, mais quand on jouit -en mentant à nos employeurs- sur notre temps de travail, j’espère que c’est la révolution et l’anarchie en même temps.

Fontaine de jouissance

Je sortais du travail, il était 13h, il m’inondait de textos impatients me demandant où j’étais. J’avais fini par partager ma localisation, m’amusant alors à tourner dans le quartier pour le voir rager devant ma photo de profil WhatsApp se déplaçant dans les rues environnantes.

C’est toujours léger en arrivant, chez lui. On discute de petits riens, pendant que je me déshabille sans hâte. Notre discussion n’est jamais finie car elle est continue entre nos face à face, nos notes vocales, nos écrits…

Depuis que nous nous sommes rencontrés, nous n’avons pas passé plus de quelques heures sans nous parler ou nous écrire, ces interruptions étant essentiellement dues au nécessaire sommeil réparateur.

J’aime cette bascule de la conversation quotidienne vers le sexe, bascule qui parfois se fait dans la même phrase.

« alors tu n’as pas eu le temps de finir l’épisode 9, j’adore le rebondissement de fin mais on le regardera ensemble après avoir enfoncé mon poing au plus profond de ta chatte »

Ses promesses sont toujours tenues et les jouissances multiples.

Je n’étais partie de son appartement que pour aller chez ma psy, il avait mis dans le sac une poire de lavement et m’en disant de préparer mon cul pour le soir.

J’étais revenue dare-dare, le corps à peine rassasié et la peau toujours en alerte.

Je n’étais plus que spasmes et frissons quand il m’a mordu la lèvre en me sodomisant après m’avoir introduit 5 boules de geisha dans la chatte. Mon corps était une fontaine, giclant sans s’arrêter des vagues de mouille plus puissantes les unes que les autres.

Il a changé les draps en riant et en me traitant de catin pendant que je le regardais assise sur le fauteuil, retirant une à une les boules, soupirant d’être comblée, comme je l’avais rarement été.